Ouvrier serrurier à Chambly (Oise) en 1843. Il avait probablement fait partie de groupements compagnonniques, avant de se joindre aux fondateurs de l’Union compagnonnique et d’entrer en rapport avec Flora Tristan*. Il fut le promoteur d’un système de secours mutuels alimenté par une « cotisation perçue sur tous les ouvriers travaillant en France, sans distinction de profession, par l’intermédiaire des chefs d’établissement », que l’on peut considérer comme le prototype des systèmes de sécurité sociale obligatoire.
SOURCES : J.-L. Puech, La vie et l’œuvre de Flora Tristan, Paris, 1925.