FAVRE Joseph

Né en 1816, serrurier à Joinville (Haute-Marne) En 1849, à la veille de la célébration de l’anniversaire de la révolution de Février par les républicains, la police de Joinville, alertée par dépêche télégraphique du ministre Faucher, fit une descente au domicile de Favre Joseph. Soupçonné d’avoir placardé des affiches « tendant à la révolte », trouvées au matin du 30 janvier sur les murs de la ville, il fut arrêté comme conjuré ayant été en rapport avec la « conspiration » parisienne du 29 janvier 1849. Et le 25 juillet suivant, il fut traduit devant la cour d’assises de la Haute-Marne pour avoir dit publiquement dans les cabarets « qu’on avait bien fait d’assassiner le général de Bréa [...] que les prêtres et les riches étaient des gueux qui faisaient le malheur de la France, qu’il fallait les pendre ou établir sur le Grand-Pont un échafaud pour les guillotiner tous ». Des témoins l’ayant soutenu en prétextant son ivresse, il fut acquitté après une détention préventive de six mois.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article30839, notice FAVRE Joseph , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Journaux de Chaumont : L’Écho du Peuple, n° du 27 février 1849. — Le Bien public, n° du 27 février 1849. — L’Union de la Haute-Marne, n° du 29 juillet 1849.

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