Instituteur à Lubersac (Corrèze). Révoqué de ses fonctions par arrêté du 19 décembre 1851. Obligé de quitter le département, il traversa une longue période de difficultés et vécut misérablement à Paris, jusqu’au jour où il put fonder une petite institution scolaire à Argenteuil (Seine-et-Oise). Parce qu’il a été très éprouvé par la guerre de 1870-1871 et qu’il avait toujours vaillamment lutté pour la cause républicaine, la Commission départementale des secours aux victimes du coup d’État a proposé, en 1882, de lui allouer une pension viagère de 300 francs.
SOURCE : Arch.Dép. Corrèze, série M. — Note de G. Beaubatie.