Né en 1810 à Issamoulenc, canton de Saint-Pierreville (Ardèche). Aubergiste à Saint-Julien-du-Gua (Ardèche), sans doute au hameau de la Pervenche où se trouvait le temple protestant.
D’après la Commission militaire de Privas : en 1851, il « s’est rendu coupable de participer à la soirée du 4 décembre, et d’avoir commandé une troupe armée qui se dirigeait sur Privas pour se livrer au meurtre et à la dévastation, d’avoir arboré le drapeau rouge sur le temple protestant du Gua et d’être un propagateur connu du socialisme ». « Est venu prendre à Privas le mot d’ordre pour le mouvement, disait encore la Commission mixte, a forcé plusieurs individus à marcher ; très dangereux. » À Cayenne pour dix ans, jugea la Commission militaire ; (« Algérie plus ») (résidence dans un fort ou dans un camp), prononça la Commission mixte.
Gracié en 1852, Féougier était ainsi noté en 1858 : « Toujours imbu des mêmes principes ; très dissimulé ; capable de tout. » Voir Guiramand Joseph*, Mourier Pierre*
SOURCE : E. Reynier, Histoire de Privas, t. III p. 283.