Sous la Seconde République, il passait pour un « anarchiste des plus dangereux ». Il avait fondé à Sauve (Gard) un « Cercle des travailleurs » qui, en 1850, fut dissous deux fois par le préfet. Le 4 novembre 1851, ce groupement fut, à nouveau, l’objet d’une mesure de dissolution mais, le 3 décembre, le procureur général de Nîmes signalait qu’il venait d’être reconstitué. Il ajoutait que dans le canton de Sauve, à Durfort (aujourd’hui Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac), Fermand avait créé et présidait un autre « Cercle des Travailleurs », groupant 71 membres et, enfin, qu’à Logrian (aujourd’hui Logrian-et-Comiac-de-Forian), il existait un troisième « Cercle des travailleurs », succursale des deux autres. Fermand Émile se confond évidemment avec Fermaud Émile.
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/394, P. 414 bis.