Ouvrier tourneur en chaises au Havre, rue de la Meilleraye, demeurant à Sanvic (Seine-Inférieure). Selon la police, il aurait cherché à « réunir une certaine quantité d’ouvriers de son état pour travailler en communauté avec eux » ; il aurait été également « d’opinions très exaltées ». Aussi, lorsqu’il partit du Havre pour Paris, le 10 juin 1849, son départ sembla-t-il suspect, et, après coup, on le soupçonna d’avoir été au courant de ce qui se préparait et d’avoir voulu prendre part aux événements parisiens du 13 juin. Sans aucune preuve.
SOURCE : Arch. Mun. Le Havre, J 2/2, liasse 11.