FINOEL Jean-Baptiste

Né à Bar-le-Duc (Meuse) en 1809. Ouvrier tailleur d’habits à Paris, travaillant depuis 1843 pour la Belle Jardinière, il demeurait rue de la Licorne quand, le 23 juin 1848, il travailla aux barricades des rues de la Cité et de Constantine. Il fut blessé au coin de la rue Christophe et du jardin de l’Hôtel-Dieu. Furent tués à côté de lui un camarade et l’officier de la garde républicaine qui venait de leur demander de les accompagner en parlementaires à la barricade du Petit-Pont. Porté à l’Hôtel-Dieu, il y fut arrêté. Transporté, il bénéficia d’une grâce en juin 1849. En 1851, il demeurait dans la cité ouvrière créée, 11, rue Sainte-Geneviève, par la Belle Jardinière. Compromis dans les incidents qui se produisirent dans cette cité à l’occasion du coup d’État, une décision de transportation le frappa : « Algérie moins ».
Il fut interné au Havre. Voir Colin Pierre*