Typographe, républicain.
Ouvrier typographe de Troyes (Aube). Il fut, pour les élections législatives d’avril 1848, le candidat du « Comité républicain départemental des Travailleurs ». Sa candidature fut soutenue par le journal La Sentinelle. Il était instruit et ses amis lui attribuaient du bon sens et de la modération ; ses adversaires, notamment le journal La Voix du Peuple, lui reprochaient de se laisser manœuvrer par la bourgeoisie, d’être un ambitieux et un incapable.
Ses déclarations électorales insistaient sur la nécessité de la représentation de toutes les classes. Il opposait la fraternité aux fauteurs de désordre et, dans un but de propagande électorale surtout, lança une souscription en faveur des ouvriers nécessiteux de Troyes.
Il obtint 12 598 voix, et ne fut pas élu, contrairement à presque tous les candidats soutenus par La Sentinelle. Voir Finot Ferdinand*, Vivien*.
SOURCES : La Sentinelle (7 avril 1848). — La Voix du Peuple (25 et 29 mars, 8 avril 1848).