Il fut condamné par la cour d’assises du Nord le 26 juillet 1816 à la peine de la déportation pour avoir crié dans les rues de Valenciennes "Vive la république". Il fut écroué dans la maison centrale du Mont-Saint-Michel le 28 septembre 1817. Sa peine fut commuée en 6 annnées d’emprisonnement le 29 avril 1821. Il ne sortit du Mont-Saint-Michel que le 17 juin 1824 au bout de sept années et huit mois de détention. Il était paralysé. Il fut amnistié le 28 mai 1825.
SOURCES : Arch. Nat. F16 / 355 B et F 7 / 6774. — J.-Cl. Vimont, Enfermer les politiques. Aux origines des régimes de détention politique (1810-1848), Thèse dact., Paris VII, 1991, 1295 pages. J.Cl. Vimont, La prison politique en France, Genèse d’un mode d’incarcération spécifique, XVIIIe-XXe siècles, Paris, Anthropos, 1993, 503 pages. — Note de J-C Vimont. .