Né vers 1816 à Cuers (Var), condamné dans l’affaire de l’Association des Familles.
Frère de Benjamin Flotte, garçon boulanger, demeurant 5, rue de Louvois (IIe arr., ancien et actuel), avec son frère, fut écroué à diverses reprises pour complot, détention de munitions de guerre et association illicite : à La Force du 14 septembre au 2 octobre 1835, (écrou rayé sur ordonnance de la chambre des pairs, donc en relation avec le procès des accusés d’avril), à Sainte-Pélagie du 25 juillet 1836 (mis au secret) au 27 avril 1837 où il fut transféré à l’hôpital de la Pitié. Libéré par l’amnistie le 10 mai 1837.
Dans l’affaire de l’Association des Familles, en mars 1837, il avait été condamné à 20 mois d’emprisonnement suivis de 2 ans de surveillance de haute police.
SOURCES : Arch. Dép. Paris (Seine), registres d’écrou, DY8 10-2961 ; DY4 28-11019 ; DY8 9-2848. — Journal des débats politiques et littéraires, 19 mars 1837, p. 3. — Notes de Jean Risacher et Pierre Baudrier.