Cet entrepreneur de ferronnerie de 29 ans fut condamné pour sa participation à l’insurrection de juin 1832 à Paris. La cour d’assises de la Seine le condamna le 25 juillet 1832 à cinq années de prison. Il fut incarcéré à Sainte-Pélagie jusqu’en octobre 1833, date d’un transfert à Bicêtre. Il revint à Sainte-Pélagie le 5 septembre 1834 puis fut admis à l’Hôpital de la Pitié le 25 juin 1836. Il bénéficia de l’amnistie de mai 1837.
SOURCES : Arch. Dép. de la Seine D Y 8, registres d’écrous de Sainte-Pélagie. — J.-Cl. Vimont, Enfermer les politiques. Aux origines des régimes de détention politique (1810-1848), Thèse dact., Paris VII, 1991, 1295 p. — Note de J-C Vimont.