FOURNEL Henri [FOURNEL Marie, Jérôme, Henri]

Par Notice revue et complétée par L. Latty

Né le 25 janvier 1799 à Paris, mort le 21 juillet 1876 à Blois (Loir-et-Cher). Ingénieur du corps des Mines, saint-simonien parisien.

La famille paternelle de Fournel était originaire d’Harcourt dans l’Eure. Son grand-père, notaire, riche de trente mille francs de rente, fut ruiné par la Révolution. Son père fut clerc de notaire à Paris, y fonda un cabinet d’affaires et devint commissaire priseur.
Fournel épousa le 21 décembre 1821 sa cousine germaine Cécile Larrieu, fille d’un Conseiller à la Cour de Paris. Leur fille unique, Amélie, épousa Frédéric Riffault, polytechnicien officier du génie, qui dirigea l’école Polytechnique de 1870 à 1873 et fut sénateur du Loir-et-Cher de 1876 à 1879.
Après ses études au collège Rollin, Fournel entra en 1817 à l’École Polytechnique. Parmi ses camarades de promotion se trouvaient Léonce Élie de Beaumont, entré second et sorti major, qui choisit le corps des Mines, et Charles Margerin qui, en 1826, lui fit découvrir le saint-simonisme. Fournel fut obligé de faire une année supplémentaire pour pouvoir, en sortant douzième, entrer en 1820 à l’École des Mines. Le corps des Mines était en effet très recherché en raison de son rôle dans l’essor industriel en cours. Fournel y fut suivi ou précédé, à quelques années près, par des ingénieurs dont plusieurs furent d’actifs propagandistes du saint-simonisme ou qui marquèrent leur époque en différents domaines : Martial Bineau, de Boureuille, Jules Callon, Michel Chevalier*, Benoit Clapeyron, Charles Combes*, Pierre Coste, Pierre Drouot*, Léonce Elie de Beaumont, Charles Lambert*, Gabriel Lamé, Louis Le Chatelier, Fréderic Le Play, Jules Levallois, Guillaume Manès, Jean Reynaud*, Abel Transon*. Ce groupe, bien que traversé d’oppositions parfois violentes, telles que celle de Bineau à son égard, constitua pour Fournel un réseau de référence.
Bénéficiant des possibilités de détachements et de congés prévus pour les ingénieurs du corps des Mines, Fournel fut, entre 1824 et 1864, huit ans ingénieur salarié dans des entreprises privées, huit ans ingénieur conseil indépendant, dix-neuf ans réellement au service de l’État, quatre ans militant saint-simonien.
Dans l’industrie privée Fournel exerça quatre responsabilités.
Il commença, de 1824 à 1828, par diriger un haut fourneau à Brousseval en Haute-Marne. Puis, de janvier 1830 à février 1831, nommé directeur des mines, forges et fonderies du Creusot à la demande d’un des principaux actionnaires et créanciers, le financier Aguado, il commença à en redresser la gestion technique et financière dans un contexte économique et social difficile. Il recommanda que la saisie intégrale de la paie d’un ouvrier poursuivi par un créancier ne puisse plus être autorisée. De décembre 1835 à septembre 1836, Fournel contrôla, pour le compte du chemin de fer de Saint-Germain, le premier marché de rails comportant un cahier des charges détaillé, voulu par Émile Pereire*, administrateur directeur, et rédigé par Clapeyron, directeur technique. La fabrication par les houillères et fonderies de l’Aveyron à Decazeville était dirigée par Manès. Fournel y mit au point un procédé de tronçonnage des extrémités de rails par sciage, plus économique et permettant de strictes tolérances de longueur. Enfin Fournel fut ingénieur en chef du matériel de la compagnie des chemins de fer du Nord de janvier 1847 à février 1849. lI y dirigea le grand atelier de réparations de La Chapelle et ses 1 800 ouvriers, eut à conduire, en mars 1848, avec Clapeyron, les négociations relatives à la journée de neuf heures, fit face au durcissement social de fin avril, aux grèves et lock-out des 10 au 12 mai, appliqua enfin la décision du conseil d’administration de délocaliser en province une grande partie des activités de La Chapelle et d’en licencier trois quarts des effectifs. Ces modifications et la réorganisation du comité de direction au profit du directeur de l’exploitation, entraînèrent sa démission en juillet 1848, effective six mois plus tard. Il s’y était montré humain comme en témoigne l’histoire de François Belloir*, ouvrier du chemin de fer et membre du Club des Travailleurs, aux Arts et Métiers, qui fut libéré en août 1848, après les journées de juin, en raison des bons certificats de son contremaître et ingénieur, Henri Fournel.
En tant qu’ingénieur conseil indépendant, de l’automne 1836 à fin 1842, Fournel fit plusieurs études d’évaluation de potentiel de concessions de houille, nécessaires pour répondre à une demande en fort accroissement et à une production nationale insuffisante comme pour éclairer les investisseurs dans un contexte technique et financier brouillé par la fièvre de recherches et par la spéculation. La signature des ingénieurs du corps des Mines était recherchée comme une garantie. Les missions de Fournel, bien que courtes, étaient fortement documentées. Elles concernèrent Le Montet-aux-Moines (Allier) dans le bassin de Fins-et-Noyant en 1836, Saint-Bérain-sur-d’Heune (Saône-et-Loire) en 1838, Languin près de Nort sur Erdre (Loire inférieure) pour Lamie Murray en 1838, Montieux (Loire) près de Saint-Étienne également en 1838, Grigues et La Taupe (Haute Loire) dans le bassin de Brassac pour Browne et Agassiz en 1839, Worsley près de Manchester en 1842. Fournel intervint dans d’autres domaines minéralurgiques : l’asphalte du Val de Travers en 1838 (traduit en anglais et en allemand) et de Seyssel en 1839, les hauts fourneaux dans quelques États de l’Amérique du Nord en 1840. Il fit une expertise décidée par le Conseil d’État concernant un litige à Vierzon en 1841. Enfin, sur des sujets plus généraux, Fournel fit un mémoire en 1838 pour les fabricants et marchands d’Ouvrages d’Or et d’Argent de Paris, écrivit en 1838 des articles sur les travaux publics favorables à l’intervention de l’État dans les chemins de fer et, lorsque le gouvernement indépendant du Texas émit en France un emprunt de 37 millions de francs présenté en 1841 par la banque Jacques Laffitte, il publia Coup d’œil historique et statistique sur le Texas.
Comme ingénieur d’État, fonctionnaire de son corps d’origine, Fournel exerça son métier pendant dix-neuf ans, en trois périodes discontinues. Fournel supporta mal les retards de promotion qui en résultèrent : il ne fut nommé qu’en 1849 ingénieur en chef de deuxième classe, et il considéra sa courte affectation à Clermont en 1850 comme une brimade de son ministre Bineau.
Fournel fut affecté de juillet 1834 à octobre 1835 à l’étude de la constitution minérale du Bocage vendéen. Son rapport de 206 pages fut apprécié par le conseil général des Mines, pour sa méthode minéralogique et ses aspects économiques, publié par l’administration et archivé à la commission de statistique de l’industrie minérale créée en janvier 1834. Pour Fournel, ce fut une entrée dans l’administration brillante mais courte ; il s’en éloigna aussitôt, sa solde d’ingénieur ordinaire de 3 000 F par an ne lui permettant pas de faire face aux besoins d’argent consécutifs au sacrifice de sa fortune au profit du saint-simonisme. Ce fut aussi l’occasion de se présenter à la députation. Deux fois candidat « de centre gauche » à Fontenay en Vendée, les 4 novembre 1837 et 2 mars 1839, Fournel fut battu de peu.
Fournel fut nommé en Algérie de mars 1843 à décembre 1846 pour faire des explorations géologiques approfondies et y constater les richesses minéralogiques. Fournel traita de nombreux sujets, avec une approche industrielle et écologique : collection de minéraux, exploration géographique, recherche d’affleurements, altimétrie, prospection de carrières et de combustible végétal, patrimoine forestier, moyens de communication, débouchés pour les minerais, puits artésiens.
L’ouvrage de Fournel Richesse Minérale de l’Algérie fut considéré, cent ans après, par D. Dussert dans son livre sur le même sujet, comme la contribution initiale décisive qui ouvrit la voie aux prospections ultérieures. Les recherches de Fournel portèrent essentiellement sur la région de Bône et sur les sites de fer du massif de l’Edough où les Talabot obtinrent la concession de Mokta. Elles furent un succès. Par contre, Fournel ne signala pas les aléas de la prospection de cuivre à Mouzaîa Blida, qui s’avéra très coûteuse et fut un échec total.
Relativement à l’Algérie, Fournel posa deux questions de politique industrielle : celle de la transformation ou non sur place des minerais par la création de hauts fourneaux et celle de la protection douanière à donner en France au minerai de fer algérien pour concurrencer le minerai suédois. Il s’opposa sur cette dernière question à Le Play qui était favorable à une diminution immédiate des droits à l’égard de la Suède. Le conseil général des Mines donna d’abord raison à Fournel, puis retint finalement la thèse de Le Play.
A la différence de Carette*, Warnier*, Urbain* ou Alexis Barrault* Fournel ne fut pas un actif correspondant d’Enfantin lorsque ce dernier, de 1844 à 1848, chercha à promouvoir le développement de l’Algérie et à faire réaliser aux Talabot et aux Péreire des opérations industrielles et ferroviaires profitables.
Fournel étudia aussi la culture et l’histoire de l’Algérie. Il publia deux œuvres d’érudition, sur La Conquête de l’Afrique par les Arabes (1857) et, surtout, sur Les Berbères (1875). Il y consacra de nombreuses années, surtout à la fin de sa vie. Ces études ne le firent pas participer pour autant à la politique algérienne de Napoléon III, à la différence d’Urbain, qui incarna un saint-simonisme spécifique.
Fournel redevint haut fonctionnaire une troisième fois, de décembre 1849 jusqu’à la fin de sa carrière. Il fut d’abord, à Clermont Ferrand, jusqu’en février 1852, ingénieur en chef chargé d’un arrondissement minéralogique de moyenne importance regroupant les départements de l’Allier, du Cher, de la Nièvre, de la Haute Loire, du Cantal et du Puy de Dôme. Nommé ensuite à Paris, il fut chef du service des appareils à vapeur pour la Seine, département comportant le plus grand nombre d’établissements équipés d’appareils à vapeur (avant le Nord et le Gard), puis secrétaire général de la commission centrale des machines à vapeur. Membre du jury international de l’Exposition Universelle de 1855, dont le commissaire général était Le Play, Fournel montra, dans son rapport sur les machines à vapeur, que les innovations étaient, par rapport aux années précédentes, relativement peu importantes. Inspecteur général et membre du conseil général des Mines à partir de 1859, il fut nommé à sa retraite, en 1864, commandeur dans l’ordre de la légion d’honneur.
L’engagement saint-simonien de Fournel fut une composante essentielle de sa vie. Son rôle fut aussi important qu’original, comme celui d’autres adeptes méconnus au profit d’Enfantin, tels qu’Arlès-Dufour*, Charles Lambert ou Paulin Talabot*. C’est pourquoi il peut paraitre utile de reconnaitre l’existence d’une pluralité de saint- simonismes, masquée par cette expression usuelle de « famille » saint simonienne qui confond sous une seule et même appellation ceux qui avaient vécu en commun un grand rêve d’émancipation pacifique par l’industrialisation, par l’association, par la primauté donnée à la compétence sur les privilèges et par l’égalité entre les sexes.
Fournel participa à l’élaboration et à la rédaction collégiales de l’« Exposition de la Doctrine première année ».
Pendant le même temps, il étudia, à titre personnel, mais avec l’aide de Margerin, une liaison ferroviaire entre Gray et Saint-Dizier. Ce projet fut une étude d’économie industrielle régionale, celle de la métallurgie de la Haute-Marne et de l’Aube, de ses relations nécessaires avec ses sources d’approvisionnement locales de charbon de bois et de minerais de fer, et plus lointaines de houille, de coke, de fonte au coke du bassin de Saint-Étienne, pour qu’elle puisse maintenir sa place dans des marchés en train de s’ouvrir à la concurrence nationale et étrangère. Ce projet, bien accueilli en décembre 1828 par Becquey, directeur général des Ponts et Chaussées et des Mines, soutenu par le député de l’Aube Pavée de Vendœuvre en août 1829, donna lieu à une adjudication en 1831, mais échoua finalement faute de soutiens financiers et politiques. Par son ampleur — sa longueur est triple du Manchester-Liverpool, pourtant la plus grande réalisation européenne en 1830 — par les incertitudes sur son coût, par l’engagement financier de l’État en faveur des programmes Becquey de canaux, ce projet posait trop de questions nationales ; quinze années furent nécessaires pour les résoudre. Il en fut de même du projet encore plus ambitieux de liaison Le Havre-Marseille par la vallée de la Marne que Fournel présenta avec Eugène Humann à Legrand en janvier 1833. Le ministre des Finances Humann, hostile du fait de l’engagement saint-simonien de son fils Eugène, y fit de surcroît obstacle.
Fournel rédigea trente-et-un articles dans Le Globe à partir de février 1831. Reprenant la distinction entre les oisifs et les travailleurs il mettait en cause l’organisation de la société et les rapports de domination. A propos du travail et de la répartition de la valeur ajoutée il recommandait la baisse des fermages, des loyers et des taux d’intérêt ainsi que la hausse des salaires. Pour réaliser le nouvel ordre social, Fournel préconisait une évolution pacifique "en réconciliant et ralliant tous les partis". Enfin il exposait les mesures transitoires nécessaires, fiscales (avec une forte augmentation des droits de succession et une réforme de la contribution foncière), et financières (avec la constitution d’établissements de cautionnement et une révision du régime hypothécaire). Fournel attaqua les républicains, critiqua les libéraux, ignora les « égalistes », fut sceptique à l’égard de la souveraineté du peuple, s’affirma élitiste : « nous ne croyons pas que ce soit en descendant de plus en plus dans l’échelle sociale qu’on multipliera les chances de lumière et de certitude ». Le dernier article de Fournel, « Au Roi », constitua, le 13 avril 1832, quelques jours avant la disparition du Globe, une déclaration de politique générale saint-simonienne sur les travaux publics dont bien des aspects furent réalisés sous le Second Empire.
Au début de 1833, Fournel établit la première Bibliographie saint-simonienne pour la période 1802-1832 : il s’y disait convaincu que « malgré tous les obstacles, les évolutions sociales s’accomplissent avec une lente majesté », et, dans cette perspective, il souhaitait faire savoir « quelle immense publicité nous [i. e. les saint-simoniens] avons donné à nos idées ». C’était le moment de la dispersion des disciples à Paris, de l’impasse dans laquelle l’« armée pacifique des travailleurs » se trouvait à Lyon, des désillusions sur les perspectives concrètes d’influencer rapidement le pouvoir politique.
Fournel fut également mêlé de près à l’organisation militante du mouvement saint-simonien.
A partir de mai 1831, la diffusion de la doctrine ne s’adressa plus seulement à des auditoires bourgeois, mais visa aussi un public plus modeste et populaire d’artisans et d’ouvriers parisiens. Claire Bazard* et Fournel en furent chargés. Commencé selon la pédagogie habituelle saint-simonienne — théorique, religieuse, complexe — cet enseignement révéla vite un décalage par rapport aux réalités quotidiennes auxquelles étaient confrontés ceux et celles que l’on cherchait à convertir : chômage, détresse matérielle, maladie, domicile précaire, désarroi moral. Plusieurs chantiers sociaux furent alors mis en route : dispensaires, foyers d’accueil servant des repas, associations partielles d’ouvriers pour se loger et pour travailler. La tâche était immense. Elle ne fut pas sans risque pour les ouvriers dont l’assiduité aux réunions déplaisait aux patrons et pour les animateurs surveillés par la police. Les moyens firent défaut. Clouet*, Lesbazeilles*, Eugénie Niboyet*, Raymond Bonheur* et Sophie Bonheur*, Dugelay*, Parent*, Biard* furent des initiateurs généreux et lucides, mais débordés, démunis et inexpérimentés. La dissidence de Fournel et de Claire Bazard en novembre 1831 rendit plus difficile cet engagement auprès du prolétariat urbain parisien, l’entreprise saint-simonienne la plus signifiante pour aider "la classe la plus nombreuse et la plus pauvre".
Fournel fut ensuite le trésorier de la "Famille", au pire moment de la faillite financière du deuxième semestre 1832. A ce titre, il dut faire face aux conséquences de la politique imprudente de financement mise en œuvre principalement par Rodrigues, mais que lui-même ne désavoua pas lorsqu’il en aurait été encore temps, pas plus qu’Enfantin et les autres trésoriers Bouffard*, Michel Chevalier, d’Eichthal* et Isaac Pereire*. Il fut le premier frappé par cette faillite, puisqu’il y perdit sa fortune, ayant donné 135 000 F à la « Famille ». Il ne fut pas le seul : la mère d’Alexis Petit* perdit 200 000 F, Gustave d’Eichthal et sa famille environ 150 000 F, Enfantin 100 000 F. Sans ces dons, affirmés comme totalement volontaires lors du procès en correctionnelle, l’accusation d’escroquerie aurait pu prendre corps. Sans eux, le développement du saint-simonisme postérieur à la révolution de Juillet n’aurait pu avoir lieu tel qu’il se réalisa.
Fournel fut en Égypte, pendant sept mois, d’octobre 1833 à mars 1834, celui qui tenta en vain de donner naissance aux projets de canal et de chemin de fer à travers l’isthme de Suez esquissés par Michel Chevalier en février 1832 dans deux articles du Globe proposant un « système méditerranéen » de voies de communication, principalement ferroviaires, dont la liaison Le Havre-Marseille devait constituer le premier élément. Dès la libération anticipée d’Enfantin en août 1833, la mission industrielle des saint-simoniens en Égypte fut organisée principalement par Fournel, dans la hâte et sans grande préparation. Fournel, quelques jours avant son embarquement le 23 septembre 1833 de Marseille pour Alexandrie en compagnie d’Enfantin, Lambert, Ollivier*, Petit et Holstein*, précisa dans une courte brochure Communication des Deux Mers, les objectifs, conditions et moyens de cette entreprise « qui serait un puissant mobile au mouvement industriel européen ». Trois projets de grands travaux étaient envisagés par Mehemet Ali : un barrage, un chemin de fer, un canal. Fournel, assisté de Lambert et de Linant*, présenta en janvier 1834 au Pacha les projets saint-simoniens, concurrents pour une part de ceux de Galloway et des Anglais. Le Pacha opta pour le barrage contre le canal. Ce choix fut considéré par Fournel comme le signe de l’échec probable de l’œuvre envisagée. Il se sépara ouvertement d’Enfantin et revint en France en mai 1834.
Après de nombreuses années de réserve à l’égard d’Enfantin, Fournel fut le président de la société de Secours Mutuel dès sa création en 1860, participa au comité de l’Encyclopédie en décembre 1862, et fut désigné par Enfantin comme l’un de ses exécuteurs testamentaires.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31121, notice FOURNEL Henri [FOURNEL Marie, Jérôme, Henri] par Notice revue et complétée par L. Latty, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 8 janvier 2017.

Par Notice revue et complétée par L. Latty

SOURCES : Arch. Nat., série F-14. — Bibl. De l’ Arsenal, Fonds Enfantin. — Gustave Dugat, Notice biographique sur Henri Fournel, Paris, Gauthier Villars, 1877, Bibl. Nat. Ln27-29962. — André Thépot, Les Ingénieurs du Corps des Mines du XIXe Siècle, Thèse de Doctorat d’État, Université de Paris X, 1988. — Lionel Latty, « Henri Fournel, ingénieur du corps des Mines, saint-simonien, secrétaire général de la commission centrale des machines à vapeur : sa vie, ses œuvres, sa contribution au développement économique, industriel et social de son époque », Université de Paris X (thèse en cours).

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