Tailleur bordelais. Sous le Second Empire, il y avait dans son livret quelques chansons révolutionnaires. L’une, La Marianne, se chantait sur l’air de La Marseillaise ; dans une autre, Le Réveil du Peuple, on pouvait lire le couplet suivant :
« Rare est le blé, lourd le chômage.
Que sont tes fils ? Chair à canon.
César banquette à Trianon.
Il jouit. Souffre ! Ah ! quel partage !
Les Jacques, au son du beffroi,
De leur seigneur réglaient le compte... »
SOURCE : G. Duveau, La Vie ouvrière en France sous le Second Empire.