Cocher de fiacre à Paris. Membre d’une société secrète républicaine, il avait, en 1835, aidé Camille Berrier-Fontaine à s’évader de Sainte-Pélagie. Il retrouva Berrier-Fontaine dans l’Orne, en 1848. Il était, en mai 1851, maire de Saint-Gilles-des-Marais (Orne), et, d’après les découvertes faites par la police dans les papiers du colporteur François, dit Hortaire, aurait été correspondant du journal parisien Le Peuple de 1850.
SOURCE : R. Jouanne, La Révolution de 1848 dans le département de l’Orne, Alençon, 1948, p. 47.