Né à Paris en 1815. Charpentier, demeurant à Grenelle. On trouva chez lui, le 14 avril 1834, « un exemplaire d’un journal intitulé Le Républicain, Ier n°, avril 1833 ». Il fut condamné à quatre mois de prison. Il fut de nouveau condamné à quinze jours, en février 1835, pour voies de fait. Inquiété une troisième fois, en juin 1836, dans l’affaire du complot Chavot contre la vie du roi, Prosper Francard vit la police envahir son domicile : les agents découvrirent une vieille arme, au moins un exemplaire de L’Égalitaire, des adresses, et surtout « six pièces faisant connaître que Francard faisait, aux mois de novembre et décembre 1833, partie de la section Marche en avant du Xe arrondissement de Grenelle et qu’il était commissaire de quartier ». La documentation ne précise pas de quelle société, à dix-huit ans, Francard était déjà un responsable de quartier. Il doit s’agir de la Société des Droits de l’Homme. Voir Chavot*.
SOURCES : Arch. PPo., A a/423.