FRÉMONT Joseph

Né en 1804 à Paris, marié en 1832, mort à Batna (Algérie) le 29 août 1854. Détenu politique en 1834, 1835 et 1841, et condamné à six jours de prison en 1834 pour coalition, cet ouvrier doreur sur bois travaillait chez lui pour un entrepreneur de la rue Saint-Sauveur. Sans ouvrage en 1848, il entra aux Ateliers nationaux et fréquenta les clubs. Le 23 juin, il manifesta son indignation de ce que les gardes nationaux eussent tiré sur le peuple. Par la suite, il empêcha les insurgés d’incendier une maison de la rue Saint-Antoine à proximité de laquelle il demeurait, soigna les blessés à l’ambulance voisine et fut arrêté pour avoir refusé le service dans la garde nationale. Quoiqu’innocent, il fut transporté en Algérie et mourut à l’hôpital de Batna. La plus grosse charge alléguée contre lui — il aurait tiré sur sa propre compagnie — était sûrement fausse. En sens contraire, il exprimait son indignation que la garde nationale eût tiré sur le peuple.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31208, notice FRÉMONT Joseph , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 277.

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