FRIER François

Grenoblois. Philanthrope. Médecin ou plutôt guérisseur. Sa période de production littéraire va de 1789 à 1818. Préoccupé par les épidémies et par le rôle de la sous-alimentation des classes populaires dans leur diffusion, François Frier pourrait passer pour un des inventeurs de la diététique, en ce sens qu’il insista sur la valeur du bon pain, du lait et du miel comme préventifs de la maladie épidémique.
Dès 1789, il présentait des Observations relatives à la subsistance de Paris et aux moyens propres à détruire généralement la mendicité (8 p. in-8°), où ce qui apparaît le moins nettement ce sont les moyens pratiques de parvenir à ce résultat. Frier revint à la charge en 1791, puis en l’an X (1802-1803), avec un Plan pour l’extinction de la mendicité dans le département de l’Isère et même dans toute la France (12 p., in-4°), qui n’était pas plus clair.
L’explication de sa pensée embrouillée semble donnée par l’aide qu’il apporta, précisément en l’an X, à son compatriote André Chevalier, fondateur d’une société de secours mutuels, la première peut-être de province.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31232, notice FRIER François, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.
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