Né vers 1827 dans l’arrondissement du Puy (Haute-Loire). Célibataire, sachant lire et écrire. Il travaillait de chantier en chantier comme terrassier, si bien qu’il était considéré comme n’ayant pas de domicile fixe. Mais il était tenu pour bon ouvrier et n’avait jamais subi de condamnation. Son curriculum vitae de « migrant » peut être suivi depuis 1848, grâce à l’adjonction de son livret au dossier. Le 2 juin 1851, il participa à la coalition du chantier de chemin de fer de Saint-Pierre-le-Moutier (Nièvre) pour une hausse des salaires. Il fut condamné le 3 juillet, par le tribunal de Nevers, à huit jours de prison. Voir Tissier François*