GABRIEL Marie (abbé), dit abbé Gabriel

Né en 1797. Aumônier de l’Hôpital militaire de Lyon, il fut témoin des événements de 1831 et de 1834. En 1837, il devint chanoine à Paris, et, en 1853, curé de Saint-Merry. S’adressant, le 6 avril 1848, aux ouvriers du quartier de Chaillot, il leur disait : « J’ai beaucoup souffert des inégalités entre le riche et le pauvre dans l’Église de Dieu. » Il était en fait alors curé de Chaillot et il avait encore dit, le 23 mars 1848, au club de Chaillot : « C’est le Christ qui veut régner à son tour et régner par ses frères, les ouvriers, les peuples ! » (La Voix des Clubs, n° 15, 26 mars 1848.) Voir Bascaus*. Dans son livre Idéal d’une société chrétienne, Chevé signale l’abbé Gabriel comme favorable à ses thèses.
En 1850, avec les abbés Clément, Deguerry, Leray, il signa le prospectus d’un journal qui ne parut jamais : Le Bien du Peuple, journal des réformes religieuses, sociales et politiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31282, notice GABRIEL Marie (abbé), dit abbé Gabriel, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : J.-B. Duroselle, Les débuts du Catholicisme social en France (1822-1870).

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