GACHOTTE C

Étudiant en droit, à Strasbourg, en 1834. Dès le 14 juillet 1832, il était signalé comme fréquentant la société d’Aubry, et de Jean-Baptiste Chevalier, à Saint-Dié.
Enfant des Vosges, il faisait partie de la délégation vosgienne au banquet des Patriotes de l’Est qui se tint à Nancy, le dimanche 26 août 1832. Le Journal de la Meurthe ayant demandé pourquoi les Vosgiens avaient parlé au banquet, Gachotte et Vichard, autre étudiant, rédigèrent de Mandray (environs de Saint-Dié) le 7 septembre, une réponse en termes énergiques : « Il y avait pourtant place, écrivaient-ils, à de patriotiques récriminations contre ces gaspilleurs de budget, gens voraces, arborant toutes les bannières, s’accrochant à toutes les dynasties et s’introduisant en faux frères dans la salle du festin dont le peuple fait les frais, et dont les miettes ne retombent même pas sur la table du pauvre. » (La Sentinelle des Vosges, 12 septembre 1832.)
Une lettre de Gachotte datée de Strasbourg fut saisie chez Chevalier lors de la perquisition de 1834. Voir Aubry*, Chevalier Jean-Baptiste*, Vichard André*