Né en 1802 à Fontenay-le-Comte (Vendée). Il fut d’abord gendarme. Révoqué, il devint peintre en bâtiment à Apt (Vaucluse). À la fin de la Seconde République, il passait pour « démagogue » et partisan de la violence. Durant la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851, il fut élu membre du comité révolutionnaire d’Apt. Il fut condamné à la déportation en Algérie et à l’emprisonnement (« Algérie + »). Sans doute, sa peine était-elle pour les juges de la Commission mixte la conséquence du rôle qu’il avait joué, mais peut-être aussi son ancienne qualité de gendarme les avait-elle déterminés à être impitoyables. Gaillard fut gracié en 1856. Voir Caire Adolphe*
SOURCE : Arch. Dép. Vaucluse, série M.