Né le 27 août 1820 à Loujol (?) (Hérault), il fut condamné à Montpellier le 24 décembre 1852 par le Conseil de guerre permanent de la 10e région militaire pour attentat dans le but d’exciter à la guerre civile, attentat et complicité d’assassinat, incendie ou complicité d’incendie et être le chef ou fondateur des sociétés secrètes établies à Bédarieux, à la peine de mort, confirmée le 1er avril 1853, commuée par décision impériale du 23 avril 1853 en celle des travaux forcés à perpétuité. Amnistié le 4 septembre 1870, il rentra à Brest (Finistère) à bord de la « Durance » le 15 octobre 1871, accompagné de sa fille Pauline, âgée de 8 ans.
SOURCES : Arch. Dép. Finistère, série 1 Z 19. — Note de G. M. Thomas.