Forgeron de Besançon. Il se présenta comme candidat dans le Doubs aux élections législatives du 23 avril 1848 et obtint 1 398 voix. « Nous voulons, écrivait-il, la réduction de l’impôt indirect, de l’octroi et du sel, nous voulons que les ouvriers puissent avoir du vin, de la viande et du sel à meilleur marché. » Garin était proudhonien. Le Républicain de Franche-Comté, premier journal socialiste du Doubs, le dépeignait en réunion publique « avec son tablier de cuir, ses mains noires, sa pâle figure de tribun, sa tête intelligente et forte illuminée par les éclairs de son regard. » Garin fit de nouveau parler de lui en 1850, mais cette fois à propos de condamnations pour vols qu’il avait ou aurait commis au préjudice d’ouvriers. (L’Impartial de Besançon : 28 juin 1850, 16 janvier 1851.)