Par Notice revue et complétée par P. Régnier
Né à Paris le 27 mars 1801, mort à Jouy-en-Josas le 5 mai 1864, A. Garnier, d’abord avocat, semble-t-il, écrivit parallèlement dans la Revue encyclopédique de Jullien et dans la revue saint-simonienne Le Producteur (numéros d’octobre 1825 à mai 1826), ainsi que dans Le Globe, en 1829 au moins. Auteur d’un essai contre la peine de mort, en 1827, cet ancien prix de philosophie au Concours général, élève de Théodore Jouffroy, enseigna cette discipline au Collège de Versailles en 1828. Maître de conférences à l’École Normale Supérieure en 1834 et 1835, il exerça ensuite dans plusieurs lycées parisiens avant de soutenir ses thèses, en 1840, sur le philosophe écossais Thomas Reid et sur la définition de la poésie. Nommé, en 1842, professeur à la Faculté des Lettres de Paris, collaborateur de la Revue des deux mondes et de la Revue nouvelle, il entra à l’Académie des Sciences morales et politiques en 1860. Voir Cerclet*..
Par Notice revue et complétée par P. Régnier
SOURCES : Christophe Charle, Les professeurs de la Faculté des Lettres de Paris, Éditions du CNRS, 1985, t. 1. — Jean-Jacques Goblot, Documents pour servir à l’histoire de la presse littéraire, Le Globe, 1824-1830, Champion, 1993. — Jean-Jacques Goblot, La Jeune France libérale, Le Globe et son groupe littéraire (1824-1830), Plon, 1995.