Tisseur, demeurant, rue des Gloriettes, à la Croix-Rousse. En 1889, il racontera l’effet que produisit sur lui la révolution de Février. « Je crois que jamais enthousiasme ne fut plus grand que celui que procura cette révolution. L’on n’entendit plus ni plaintes, ni menaces, ni récriminations, tous les cœurs étaient ouverts à la joie, à la sympathie et surtout à l’espérance. Ces sentiments semblaient avoir gagné tout le monde, les riches comme les pauvres. » À cette époque, il fit partie du club Jandard. En 1849, il fut l’un des 24 fondateurs de la Société des Travailleurs Unis, une des premières coopératives « de classe » de la région lyonnaise.
On retrouve Barthélemy Garnier à l’Association des Tisseurs en 1863. Il passait alors pour un « libre penseur des plus intolérants » (La Coopération lyonnaise jugée par l’ex-police impériale..., Lyon, 1870, in-8°, Bibl. Nat., Lb 57/207).
Pour la Société des Travailleurs Unis, voir Démard Louis*
œUVRE : « Les Associations de 1848 à Lyon », dans Les Coopérateurs Français, 24 et 31 mai 1889.
SOURCE : J. Gaumont, Histoire générale de la Coopération en France, t. I.