GARNIER Claude

Né en 1806 à Avignon (Vaucluse). Portefaix ou plus probablement maître-portefaix en 1851 et marchand de bois à Avignon. En 1827, il avait été condamné par le tribunal correctionnel d’Avignon, à un mois de prison pour rébellion et propos séditieux, et, en 1835, à trois jours pour coalition. En 1848, il fit partie du comité municipal provisoire. C’était alors un socialiste qualifié d’« exalté ». À la fin de la Seconde République, il fit partie des sociétés secrètes républicaines et socialistes. En décembre 1851, il eut une part considérable à la résistance insurrectionnelle au coup d’État, aux côtés de Pin Elzéar.

Malgré le rôle important qu’il avait joué, la Commission militaire d’abord, la Commission mixte de Vaucluse ensuite manifestèrent de l’indulgence envers lui. En raison de ses excellents antécédents, parce qu’il était connu pour sa probité, pour son dévouement et pour son courage, il avait été plusieurs fois décoré. Il était en particulier chevalier de la Légion d’honneur. Aussi fut-il simplement placé sous la surveillance de la haute police. Sa grâce entière intervint le 25 avril 1852. Voir Barillon François*, Bertrand Pierre*, Germain Fortunat*, Maurin Auguste*, Perret Hilarion*, Roux Pierre*, Zanobis.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31415, notice GARNIER Claude, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 8 novembre 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Vaucluse, série M.

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