GARON

À la Grand-Combe (Gard), Garon s’était signalé en 1848 « en professant avec éclat les doctrines du Luxembourg », puis il avait dû quitter le pays et finalement s’était installé comme ouvrier mineur à Rive-de-Gier (Loire).
En juin 1852, il fut désigné par ses camarades, avec Richarme et un autre ouvrier mineur, pour porter au prince-président le cahier de doléances des mineurs en grève.
En 1853, alors qu’il était piqueur au puits Maniquet, on le dénonça comme étant « le principal instigateur » d’une grève localisée à ce puits. Le préfet demanda au sous-préfet de Saint-Étienne d’ouvrir une enquête afin de découvrir si Garon était susceptible d’être inculpé pour délit de coalition. La grève ne dura pas et il fut impossible de trouver des charges contre lui. Voir Pélissier Claude*, Richarme*, Roux Mathieu*, Schrèdre Antoine* Voir pour la grève de 1831 à Rive-de-Gier : Ortelive David* ; pour celle de 1840 : Monchamp Jean* ; pour celle de 1844 : Courtial Luc* ; pour l’agitation de janvier 1849 en faveur d’un délégué mineur : Pugnet Antoine* ; pour la grève de mars 1849 : Namboutin*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31428, notice GARON , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Loire, 92 M 8 et 92 M 9. — P. Guillaume, « Grèves et organisation ouvrière chez les mineurs de la Loire au milieu du XIXe siècle », Le Mouvement social, avril-juin 1963.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable