« Étudiant sans-culotte dans toute la force de l’expression », disait la police en 1836. Il tenait alors cabaret, près du Capitole, à Toulouse (Haute-Garonne). Les républicains s’y réunissaient et y rencontraient les soldats du 14e régiment d’artillerie.
Il fut arrêté mais bientôt relâché dans l’affaire de la loge de franc-maçons et des carbonari polonais, « la Praga », en 1836. Voir Jollibert dit Marat*, Juliot*, Rey*.
Le procès des carbonari de Toulouse fait défiler les noms du caporal Martin, très discret de la loge La Guerrière, Lamazère dit l’Allumette, très discret du Sphinx, Charles Beaute, Lassale, Butet, Vital-Lassagne, Aymès, Masson, sergent-major de grenadiers du 11ème de ligne, le traître Marazini, Pietro Regi, Naves-Davoust, Ledoux Marius, Oulières, Vignard-Bélisaire, Jean-Jacques-Danton, Juliot*.
SOURCES : Arch. Dép. Haute-Garonne, 4 M 51. — Gazette des Tribunaux, 23 et 25 janvier 1836.