Né le 18 novembre 1802 à Correggio (duché de Modène, Italie). Il fuit le despotisme autrichien, en 1830. Après un séjour à Marseille, il fut dirigé sur un camp établi à Mâcon (Saône-et-Loire) où il était mentionné, en 1832, parce qu’avec quelques-uns de ses compatriotes, il exerçait illégalement la médecine. En octobre 1832, il eut l’autorisation de se rendre à Montpellier poursuivre ses études, puis renvoyé à Mâcon, en 1833, par le préfet de l’Hérault, pour avoir eu des relations avec les membres d’un comité secret. En 1834, il obtient l’exemption des droits de thèse et de diplôme alors qu’il exerçait déjà la médecine à Mâcon. Il épousa une mâconnaise en 1841, et s’établit à Azé (Saône-et-loire), à 15 kilomètres de Mâcon, où il participa activement aux manifestations contre l’expédition de Rome, le 15 juin 1849, en faisant avec son comparse Duthion, sonner le tocsin et rassembler des volontaires non armés pour protester, à Mâcon. La cour d’assises de la Côte-d’Or l’acquitta au cours de sa session du 6 décembre 1849. Il avait obtenu la nationalité française le 19 décembre 1848. Voir Duthion*. (A. Jeannet).
SOURCES : Arch. Dép. Saône-et-Loire, M 122, 128. — Journal de Saône-et-Loire, 12 décembre 1849. — A. Jeannet, La Seconde République en Saône-et-Loire, Cahier n°1, Images de Saône-et-Loire, Mâcon, 1984. — Azé des origines à la fin du XIXe siècle, mairie d’Azé, 1992.