GENAY Étienne

Relieur. On lit aussi : sellier-mécanicien.

Ouvrier relieur de Paris, il comparut devant le tribunal correctionnel de la Seine en mars 1854, sous l’inculpation d’affiliation à la société secrète de la Jeune Montagne. L’accusation reposait sur les indications d’un agent provocateur, nommé Lance, qui avait dit que Genay « avait toujours une constitution toute faite » et était corroborée par les idées que l’accusé avait exposées dans certains papiers que l’on retrouva chez lui. Il fut condamné à deux ans de prison et 500 francs d’amende. Voir Ramade Isidore*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31551, notice GENAY Étienne, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 24 novembre 2016.

SOURCES : Gazette des Tribunaux, 2 à 8 mars 1854. — I. Tchernoff, Le Parti républicain au coup d’État et sous le Second Empire, op. cit.

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