GENGEMBACH Louis, Jules

Né à Paris le 28 décembre 1818. Ouvrier ébéniste en pianos comme son père ouvrier chez Pleyel, rue de Rochechouart. Il prit du service dans l’artillerie de marine comme remplaçant, en 1839, et en sortit en 1845, après un séjour à la Martinique. On lui refusa le certificat de bonne conduite.
Condamné en juin 1847 à dix jours de prison pour coups et, en 1849, à dix-sept jours pour rébellion, il avait été entre-temps arrêté en Juin 1848 comme ayant insulté un officier de lanciers. Celui-ci ne le reconnaissant pas, il avait été libéré. Il demeurait alors, rue des Couronnes, à la Chapelle-Saint-Denis (Seine).
À la fin de 1850, il tenait un jeu de boules, rue du Faubourg-Saint-Denis, près de la barrière, et habitait, rue des Poissonniers, à Montmartre. Il fit un mois de prison pour coups, en août 1851, et, en novembre, la société secrète dont il faisait partie se serait réunie dans les champs et l’aurait nommé général, quoiqu’il fût illettré et incapable d’exercer le moindre commandement.
En décembre 1851, on ne sait trop s’il s’est contenté de donner à boire aux insurgés de la barricade de la barrière alors qu’il tenait le comptoir de la dame Eloy, boulevard de La Chapelle, ou si, à leur tête, il ne s’est pas trouvé, rue Lafayette, au moment d’un engagement avec la troupe. Dénoncé par un autre marchand de vins qui lui devait de l’argent à la suite d’une opération de remplacement militaire, et qui se débarrassait ainsi d’un créancier, il fut transporté (« Algérie plus »).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31558, notice GENGEMBACH Louis, Jules , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, A 8435 et B 90.

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