Né et demeurant à Charmes (Vosges), sans profession. Considéré comme un fougueux « démagogue », un orateur de club ayant fait depuis 1848 une constante et vive opposition dans le canton de Charmes, il fut condamné, le 9 mars 1852, à la surveillance, par décision de la Commission mixte des Vosges, approuvée à Paris. En 1858, il habitait Metz, revenait rarement à Charmes, était toujours considéré comme dangereux et surveillé dans son lieu de résidence. Il est possible qu’on puisse l’identifier avec Genin dit Cambronne, que le sous-préfet de Mirecourt signalait, en 1850, pour ses menées socialistes et qu’il considérait comme un élément de désordre et d’insurrection.
SOURCE : Arch. Dép. Vosges, 8 bis M 20.