GENTIL François

Né vers 1797. Limonadier demeurant, 5, rue de Vesle, à Reims (Marne). En 1849, il fit partie, en tant que représentant des corporations ouvrières, du « Comité électoral permanent » fondé par Bressy et groupant les bourgeois avancés « du cercle de l’Union démocratique » de Courmeaux et les délégués des associations ouvrières.
Lors de la manifestation qui se déroula à Reims, le 12 juin 1849, il fit partie de la délégation qui fut reçue par la municipalité à qui elle remit un mémorandum protestant contre l’expédition de Rome, exigeant le déplacement du sous-préfet hostile aux revendications ouvrières, réclamant l’armement des ouvriers et leur incorporation dans la garde nationale, demandant la reconnaissance d’une République démocratique et sociale comme conforme aux principes posés par la Révolution.
Il fut compris dans l’ordre d’arrestation lancé, de Paris, contre les chefs de la manifestation, et aussitôt appréhendé. Il fut acquitté lors du procès qui se déroula à Melun, du 26 au 29 décembre.
Le 21 novembre 1853, il demandait un passeport pour Paris. Voir Bressy Agathon*, Courmeaux Eugène*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31573, notice GENTIL François, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Marne, 30 M 19. — Boussinesq et Laurent, Histoire de Reims..., t. II, 2e partie.

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