Voyageur arrivé à Arbois (Jura), le 13 avril 1834, vers neuf heures et demie du soir, venant de Lyon par la malle-poste. La ville était anxieuse des événements de Lyon depuis le 10, les nouvelles ne parvenant plus, et le maire d’Arbois, craignant des troubles, avait fait venir de Salins une compagnie du 32e régiment de ligne. Interrogé par la foule à sa descente de voiture et l’interrogeant lui-même sur ce qui se passait dans la sous-préfecture jurassienne, Gérard, vrai Deus ex machina de la « Révolution d’Arbois », aurait dit : « Comment ! Vous n’êtes pas encore en République ! À Lyon, on a jeté dans le Rhône un régiment de dragons et un régiment d’infanterie, il n’en est pas resté un. Cela va bien, à Lyon ! Le peuple est le maître. » Sur ce, on alla chercher l’inspirateur de la démocratie arboisienne, Eugène Regnault d’Épercy, et l’attaque de l’Hôtel de Ville commença. Voir Regnault d’Épercy E.*