Né à Colmar (Haut-Rhin). Cordonnier à Nancy (Meurthe) sous la Seconde République. Une note de police non datée, mais nécessairement du début de 1851, disait de lui : « Cet homme, qui est le commis des Lelièvre, Fraisse et Cie, était, le 6 janvier 1851, signalé par M. le ministre de l’Intérieur comme un propagandiste socialiste ».
Le 5 avril 1851, Gerber faisait enregistrer au Tribunal de commerce de Nancy l’Association fraternelle des Ouvriers cordonniers-bottiers de Nancy, Gerber et Cie.
Le fonds social, divisé en parts ou obligations, se montait à 2 000 fr ; les membres de la société, outre Gerber, étaient : Bruntz Victor, Darmancourt Jean, Évrard Jacques, Geisbuchler, Poirot Louis.
Six mois plus tard, les tailleurs de l’entourage de Christian Meyer déclaraient une coopérative de production semblable, répondant aux conditions politiques du moment, et non plus à l’esprit de la révolution se 1848. Voir Meyer Christian*.
SOURCE : Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle, série 5 M., Sûreté générale, 1851.