Signalé tantôt comme ouvrier tailleur né à Colmar (Haut-Rhin), tantôt, ce qui paraît plus vraisemblable, comme ouvrier cordonnier né à Sélestat (Bas-Rhin). Un passeport lui avait été délivré à Châlons-sur-Marne le 12 avril 1850. Il fut visé le 16 octobre 1850 à Londres, le 4 janvier 1851 à Reims où il logeait à l’auberge de la Boule d’Or. Le 6 janvier 1851, Gerber était de retour à Châlons et descendit chez la veuve Dautel. Peu de temps auparavant, il avait débarqué au Havre, puis avait gagné Paris. Il avait un ballot de brochures destinées à la propagande, notamment Le Socialisme, « de M. de Girardin », il plaçait Le Vote universel, de Jacques Brives, L’Événement, La Feuille du Village.
SOURCE : Arch. Dép. Marne, 30 M 17.