Né en Loir-et-Cher vers 1811. Tonnelier à Beaune.
Au début de la Deuxième République, il est membre de la commission provisoire de Beaune, puis il est désigné par le sous-commissaire Jules Carion* au poste de commissaire de police à Beaune, mais doit démissionner avant la fin de mars 1848.
Considéré comme laborieux et bon ouvrier, pourvu d’une certaine aisance due à son travail, il est membre de la société des tonneliers réunis et affilié à la franc-maçonnerie. " Démagogue forcené, dangereux et plein d’énergie " selon le procureur de la République de Beaune, il est cependant de ceux qui ont déconseillé l’insurrection au rassemblement du 4 décembre 1851. On le croit " affilié aux sociétés secrètes ".
La commission mixte de la Côte-d’Or le condamna à la transportation (Algérie plus).
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/400. — Arch. Dép. de la Côte-d’Or, U IV E 4. — Note de P. Lévêque.