Né vers 1806 à Marsac-en-Livradois (arrondissement d’Ambert, Puy-de-Dôme) ; travaillleur de la Nièvre ; interné après le coup d’État du 2 décembre 1851.
Domicilié à Saint-Pierre-le-Moutier (Nièvre), dès la fin de la Restauration.
Célibataire, ne sachant ni lire ni écrire, n’ayant jamais subi de condamnation antérieurement, réputé par le juge de paix de Saint-Pierre-le-Moutier, « laborieux et doux », il travaillait sur le chantier du chemin de fer dans son pays d’adoption en avril 1851 (ligne Nevers-Moulin). Il participa au mouvement de coalition du 29 contre un emploi partiel de la main-d’œuvre. Faute de preuves, le procureur de la République renonça aux poursuites contre lui. Voir Tissier François*.
Après le coup d’État du 2 décembre 1851, Giraudon ne fut pas moins frappé d’une mesure d’internement, mais, dès le 8 janvier 1852, il était gracié.
SOURCE : Arch. Dép. Nièvre, série M, Police générale, Condamnés politiques 1852.