GIROD Auguste

Né le 3 mars 1826 à Montperreux-Chaon (Doubs). À Paris depuis 1847, venant de Lyon, il était employé en 1848, comme commis d’écritures-contrôleur des Ateliers nationaux, place Saint-Sulpice. En compagnie d’un autre Lyonnais, il rejoignit dès le 23 juin après-midi les barricades de la rue Saint-Jacques. « Dans une profonde misère, bossu et disgracié de la nature, ce malheureux était tout acquis à l’insurrection, puisqu’il avait tout à gagner et rien à perdre », commentera le juge d’instruction. Il avait été arrêté à l’hôtel de Dijon, où il s’était réfugié, pour se débarrasser de son fusil. Transporté, il fut gracié en décembre 1849. À Belle-Île, il connut Maillard et il entra à son service comme garçon marchand de vins, rue du Château-des-Rentiers, à son retour de transportation, et, en décembre 1851, tous deux allèrent aux barricades. Girod, qui avait pu coller, rue Saint-Jacques, une affiche appelant à la résistance, fut transporté en Algérie comme son patron, qui appartenait comme lui à une société secrète. Voir Maillard*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31752, notice GIROD Auguste , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 1857 et B 1270.

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