Né vers 1805 à Sèvres (Seine-et-Oise), ouvrier maçon à Paris, travaillant, en 1848, à la fabrique de plomberie de la rue des Vieux-Augustins. Arrêté en 1825 pour vol dans un garni, condamné en 1835 et 1841 pour tapage nocturne et outrage à agent, cet homme « très dangereux, très exalté » appartenait à une société de maçons de 200 à 300 membres « où l’on ne traitait que de questions de travail et où l’on voulait s’associer ensemble pour entreprendre les travaux en son propre compte ». Le 23 juin 1848, la société devait se réunir dans une salle de l’Hôtel de Ville. Mais, garde national de la XIIe légion, Giroux passa avec sa compagnie à l’insurrection, combattit sur la barricade de la rue Saint-Victor et fut blessé, le 24, en se rendant au Panthéon, au rendez-vous de sa compagnie. Arrêté par la garde mobile, il fut transporté en Algérie et dut attendre jusqu’en 1854 la commutation de cette mesure en internement à Constantine.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 1002.