GLOUZI Jean-François.

La cour d’assises des Landes le condamna le 9 avril 1816 à la peine de la déportation pour des cris séditieux dans les rues de Castelnaudary (Aude). Il fut incarcéré au Mont-Saint-Michel. Employé dans l’atelier de menuiserie de cette centrale, il provoqua un incendie en faisant fondre de la colle le 31 mars 1818. Sa peine fut commuée en 6 années d’emprisonnement le 29 avril 1821. Il fut extrait du Mont-Saint-Michel le 17 juin 1825, à la suite d’une amnistie. Il avait subi plus de sept années de détention.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31776, notice GLOUZI Jean-François. , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Nat., F16 / 355 B et F 7 / 6774. — J.-Cl. Vimont, Enfermer les politiques. Aux origines des régimes de détention politique (1810-1848), Thèse dact., Paris VII, 1991, 1295 p. — J.Cl. Vimont, La prison politique en France, Genèse d’un mode d’incarcération spécifique, XVIIIe-XXe siècles, Paris, Anthropos, 1993, 503 pages. — Note de J-C Vimont.

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