GODIN Joseph

Né le 13 février 1817 à Brion (Deux-Sèvres), mort le 6 août 1878 à Brion ; journalier puis cultivateur ; affilié à La Marianne.

Fils de Jean Godin, vigneron, et de Louise Ecuyer, Joseph Godin se maria à Brion le 6 août 1848 avec Jeanne Civrais.

Il était journalier, quand il fut condamné à trois ans d’emprisonnement et à cinq ans d’interdiction des droits civils par le tribunal correctionnel de Bressuire, le 13 septembre 1856, pour participation à l’émeute de Brion du 22 juillet 1856, et affiliation à la société secrète la Marianne.
Lors des « troubles du canton de Thouars » (voir Dagot Urbain), Godin avait mis en joue un gendarme et fait sonner le tocsin. « Jusque-là, écrit le préfet dans un rapport au ministre de l’Intérieur (août 1859), ses antécédents n’étaient pas mauvais et je ne pense pas que son retour à Brion puisse être un danger ou y produire un mauvais effet sur les esprits. »

Il était détenu à Fontevraud quand son fils René naquit à Brion, le 20 avril 1858.

Il mourut au village d’Étambé où il était cultivateur.

Voir Arnault Philippe-Auguste pour la liste des « Marianneux » condamnés dans les Deux-Sèvres et pour le groupe de ceux de Brion : Billon Louis.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31800, notice GODIN Joseph, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 9 février 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 30/417, P. 1411. — Arch. Dép. Deux-Sèvres, 4 M 15/4 et Registre des jugements du tribunal de Bressuire, année 1856 ; état civil. — Notes d’Alain Dalançon

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