GORÉ Adolphe

Né le 3 avril 1828 à Saint-Léonard (Maine-et-Loire), aujourd’hui annexé à Angers, y demeurant. Ouvrier carrier et boucher. Marié, père de deux enfants. Il prit part à l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855) et la cour d’assises le condamna, le 22 octobre 1855, à dix ans de détention. Ceci d’après la Gazette des Tribunaux, mais à la déportation simple d’après l’état qui figure dans BB 30/413. Cette peine fut commuée en dix ans de prison, le 24 novembre suivant, puis Goré bénéficia, le 21 novembre 1858, d’une remise de quatre ans. Le 5 novembre 1855, le tribunal correctionnel d’Angers l’avait condamné à deux ans de prison, 100 F. d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civils, mais il y avait eu confusion des peines. Selon un rapport de police du 12 novembre 1858, Goré avait « les plus déplorables antécédents » (à noter toutefois qu’il n’avait subi aucune condamnation avant l’affaire de la Marianne). Sa conduite en prison fut « exemplaire ». Il fut libéré le 15 août 1859. Voir Attibert François*, Bellanger François* et Flon Louis*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31833, notice GORÉ Adolphe, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1247, BB 30/437, — Gazette des Tribunaux, 22-23 octobre 1855 et F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 109. Selon F. Simon, op. cit., une lettre de Goré à sa femme, 4 janvier 1858, se trouve aux Arch. Dép. Maine-et-Loire, 29 M 34.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable