GOURSOLAS Isaac ou Léonce

Candidat à la Constituante et à la Législative. Opposant au coup d’État ; il tenta de faire se soulever les campagnes de Corrèze et du Limousin.

Né en 1823 à Eyburie dans les environs d’Uzerche (Corrèze). Étudiant à Paris, il partageait son temps entre l’étude des questions sociales et la publication d’un petit journal, La Lanterne du Quartier latin, feuille radicale, dont le but était de faire naître et d’entretenir dans le cœur de la jeunesse étudiante « le noble amour des belles choses ». Il combattait sous le drapeau démocratique et le 23 avril 1848, se présenta aux élections à la Constituante à la Constituante en Corrèze. Il arriva à la 54e place avec 2 109 voix. À l’approche des élections de mai 1849 à la législative, il signa la proclamation du Comité des Corréziens démocrates de Paris. Le 8 avril 1849, il fit savoir, depuis Paris, qu’il ne sollicitait pas les voix des électeurs corréziens : « Je ne dois pas distraire vos suffrages, vous diviser et amoindrir les forces de la démocratie. » Il les adjura de voter « comme un seul homme » pour les citoyens Bourzat*, Latrade*, Sage*, Madesclaire*, Ceyras*, Pénières*.
Résidant ensuite vraisemblablement à Limoges, Goursolas, qualifié tantôt avocat tantôt secrétaire de Crémieux, parcourait les campagnes corréziennes et limousines, les 4 et 5 décembre 1851, afin de les soulever contre le prince-président. Expulsé du territoire par décision de la commission mixte de la Haute-Vienne, il reçut le 22 mars 1852 un passeport pour Lille et la Belgique, en même temps que son beau-frère Martial Garaud. L’expulsion fut ensuite commuée en surveillance à Limoges. Le 17 février 1853, il se rend à Neuvic-Entier (Haute-Vienne) chez son beau-frère Garaud, lui aussi placé en position de surveillance.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31890, notice GOURSOLAS Isaac ou Léonce , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Breillout, La Révolution de 1848 en Corrèze : « Isaac Goursolas, de Paris », p. 15, 34. — Plantades, Histoire de Tulle, p. 292. — P. Cousteix, « L’action ouvrière en Haute-Vienne sous la seconde République », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, année 1954, p. 504. — Notes de G. Beaubatie et A. Perrier.

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