Ouvrier mineur d’Anzin (Nord), en mai 1833. Le 9, eut lieu devant l’Agence générale des Mines une manifestation des mineurs dont le salaire moyen était de vingt-deux sous et qui réclamaient quatre sous d’augmentation. Ils dirent qu’ils préféraient mourir en prison plutôt que de mourir de faim en travaillant. Ils conspuèrent les Parisiens qui dirigeaient alors les mines et acclamèrent les anciens propriétaires, les Mathieu.
Grandanne, qui vint demander des secours pour son père ancien ouvrier des mines d’Anzin, fut violemment chassé de l’Agence quelques jours plus tard. Tant d’inhumanité, s’ajoutant à la revendication de salaire, provoqua une grève qui dura du 17 au 27 mai. Voir Ledaint Louis*, Sénécot Jean-Baptiste*
SOURCE : Gazette des Tribunaux, 24 juin 1833.