GRAPIN Jacques

Employé subalterne du cadastre sous l’Empire, promu géomètre en 1830, capitaine de la garde nationale à Dijon après 1830, il refusa l’emploi de directeur de la poste aux lettres qu’il ne voulait pas tenir d’un gouvernement royal. Gagné aux doctrines fouriéristes, il fut, à l’occasion, collaborateur de journaux agricoles et contribua à l’établissement, en 1841, d’une colonie phalanstérienne dans les bâtiments abandonnés de l’ancienne abbaye de Cîteaux. Adjoint au maire et président du Comité central démocratique de Dijon après la révolution de Février, il fut élu conseiller général du canton de Dijon-Nord contre le marquis de Saint-Seine (??), candidat du parti de l’Ordre, en août 1848. Membre du comité électoral pour la candidature Ledru-Rollin* en novembre-décembre 1848. Candidat sur la liste démocrate-socialiste (en troisième position après James Demontry* et Pierre Joigneaux*) pour le scrutin du 13 mai 1849. À l’élection complémentaire à l’Assemblée législative du 19 août 1849, où il se présentait pour remplacer son ami James Demontry, il fut battu dans le département (33,9 % des voix), mais majoritaire à Dijon (51,4 %). Il avait, au cours de sa campagne dans la Côte-d’Or, répudié le communisme et prôné, en bon fouriériste, la triple association du capital, du travail et du talent. Il se présenta sans succès comme candidat républicain aux élections cantonales d’août 1852 (canton de Dijon-Nord Voir Gabet Gabriel*)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article31958, notice GRAPIN Jacques, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE :Arch. Dép. Côte-d’Or, série M., passim. — Jean Gaumont, Le Socialisme en Côte-d’Or (Manuscrits de la Bibliothèque de Dijon, numéros 2529-2532). — Note de P. Lévêque.

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