GUÉRET Louis, Georges dit le Grand-Louis

Ouvrier ébéniste. Orateur de physionomie et de manières sympathiques. Militant des sociétés secrètes républicaines, il appartenait à la société des Montagnards qui, n’ayant pas participé à l’insurrection du 12 mai 1839 décidée par la société des Saisons, fut en mesure, lorsque la répression dispersa les Saisons, de constituer, avec ses propres éléments et avec les membres des Saisons qui purent et voulurent bien continuer leur action, la société des Nouvelles Saisons. Un Guéret fut condamné à un mois de prison, prévenu d’appartenir à la société Communiste ou des Travailleurs Égalitaires. Autres condamnés : Racarie, Bouge, Belleguise, Martin, Périès. Un certain Robert fut acquitté.
Guéret dirigeait les Nouvelles Saisons, assisté de trois agents révolutionnaires qui provenaient des Saisons. Voir Boivin*, Chaubard*, Dutertre*. Dans la hiérarchie, on trouvait ensuite des lieutenants ou chefs de groupe. Voir Albert*, David*, Dorgales*, Marchand*, Rozier*, Vellicus*.
Dourille remplaça Guéret à la tête des Nouvelles Saisons, dans les dernières années de la monarchie de Juillet. (Manuscrit inédit de Maurice Dommanget sur les Nouvelles Saisons.)
Communiste parisien, participant du Premier Banquet communiste de Belleville le 1er juillet 1840 (voir Jean-Jacques Pillot*). A la suite du compte rendu tendancieux publié par le Journal du peuple, il signa, en compagnie d’une cinquantaine d’autres, une lettre de désabonnement. Voir Couturat*, Maigne*. Il fut impliqué dans le procès de Darmès*. Voir ce nom.