DHEILLY Jean-Baptiste

Né le 21 septembre 1831 à Amiens (Somme) ; cheminot ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Demeurant à Paris, 20, rue de Clignancourt (XVIIIe arr.), marié, sans enfant, Jean-Baptiste Dheilly était concierge. Il avait été condamné, le 1er mars 1856, à trois mois de prison pour avoir pris par fraude et sans payer à boire et à manger chez l’habitant ; le 1er avril 1856, il fut déclaré en faillite ; on ajoute : « Sa conduite et sa moralité étaient bonnes. »
Ancien militaire, garde à la 1re compagnie de marche du 129e bataillon, il fut nommé lieutenant, le 5 mars 1871 ; il prétendit avoir travaillé sans interruption jusqu’au 2 avril au chemin de fer du Nord où il était employé ; ce jour-là, il suivit son bataillon à Issy ; il était de retour à Paris le 3 ; le 10, il fut envoyé à Cachan ; son bataillon battit en retraite le 20, et Dheilly ne sortit plus de chez lui à partir du 21.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 25 novembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 22 mai 1872, en déportation simple, et remise le 15 janvier 1879. Il était arrivé à Nouméa le 4 mai 1873, il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article3242, notice DHEILLY Jean-Baptiste, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 19 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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