Né en 1811 à Paris ; ouvrier corroyeur ; membre du club de Choisy-le-Roi (Seine, Val-de-Marne) en 1830 ; transporté en Algérie.
Jean-Louis Héry entra en 1830 à la fabrique de maroquinerie de Choisy-le-Roi (Seine, Val-de-Marne). En relation avec les délégués du Luxembourg et particulièrement Meyer, il diffusait à Choisy la liste des candidats proposés par le Luxembourg pour l’Assemblée nationale. Membre du club de Choisy où il était scrutateur, il assura la diffusion des ouvrages de Raspail auprès de ses camarades maroquiniers. Le 23 juin, il paraît avoir reçu l’invitation de se rendre à Paris pour voter dans une société d’ouvriers, qui ne peut être que la Société de l’Industrie des Cuirs dont Meyer était l’un des chefs. À Paris, il courut de barricade en barricade et finit par être arrêté au marché Saint-Germain. Transporté (déporté) en Algérie, malgré ses « antécédents irréprochables, mais comme exalté en politique depuis Février », il attendit sa grâce jusqu’en septembre 1856.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 3524.