Demeurant à Lyon en 1792. Juriste de formation, il avait été employé sous l’Ancien Régime par divers avocats connus de la ville. Il devint, pendant la Révolution, commissaire national près le tribunal de district de sa ville natale. Il fut en conflit avec L’Ange sur les méthodes les plus aptes à assurer le ravitaillement de la ville en temps de pénurie et proposa, le premier avec cette ampleur, une taxation générale qui annonçait les futures mesures du maximum dans sa brochure parue en 1792 : Au genre humain : respect de fraternité...
SOURCE : Félix Duhem, « François L’Ange », dans les Annales historiques de la Révolution française, janvier-mars 1951, pp. 38-47.